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Nalìn Lullaby Hayerdàhl – LIKE AN OCTOPUS


InvitéInvité
MessageSujet: Nalìn Lullaby Hayerdàhl – LIKE AN OCTOPUS Nalìn Lullaby Hayerdàhl – LIKE AN OCTOPUS I_icon_minitimeVen 18 Jan - 15:12

Nelìn Lullaby Heyerdàhl

feat. Jared Leto

Identité


Date de naissance & age: Tu es né le 25 mars 2053 il y a de ça 27 ans. Tu es un Bélier.
Lieu de naissance & Nationalité: Né sur le sol mexicain, tu es pourtant de nationalité norvégienne de par ton adoption.
Statut: Enfant adopté tu as fait la demande à ton parrain lorsque tu avais dix ans. Tu es célibataire et tu ressors d'une rupture difficile.
Particularité: Tu es beau, on te l'a toujours dit. Tu attires les foules. Les filles se jettent à tes pieds sans la moindre pudeur. Et toi tu en es gêné. Car tu es un gentleman. Un comme on en voit plus. Tu n'aimes pas qu'on te remarque, tu préfères rester dans l'ombre. Pourtant on te pousse sur le devant de la scène malgré toi. Tu possèdes quelques tatouages comme les deux triangles sur tes avant-bras. Tu ressembles à un chérubin avec tes yeux bleus et ta peau claire, pourtant tu ne l'es pas. Tu as perdu ta virginité à 15 ans et tu fumes comme un pompier.
Lieu de vie: Tu as toujours vécu sur Terre, tu n'as jamais quitté ta douce Norvège plus de quelques mois et tu t'es installé à Oslo.

Mental


Personnalité:
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« I'm totally lost and nobody cares »



INTELLIGENT « se dit d'une personne capable de comprendre, de saisir par la pensée. ». Tu es une personne intelligente. Tu l'as toujours été. Tu n'as jamais eu de difficultés scolaires. On t'a qualifié de génie bien souvent. Tu as bafouillé, gêné qu'on te distingue. Tu veux être comme tout le monde. Normal. Mais qu'est-ce la norme ? Tu n'en sais rien. Alors tu essayes de rester dans la foule. Caché parmi tant d'autres humains. Tu es intelligent. Tu as fait de hautes études en botanique. Tu as toujours eu une compréhension instinctive des choses. Les règles, les théories, ça ne fait que t'embrouiller l'esprit. Tu ne marches pas comme ça. Tu n'as pas appris à être intelligent. Tu l'es. C'est tout. Tu n'as pas pour autant la science infuse. Tu n'es pas un futur Einstein. Il y a des choses que tu ne sais pas ou que tu découvres chaque jour. Tu comprends facilement. Tu saisis les « trucs » des matières scientifiques. Tu as un bon niveau de langage, tu sais bien parlé. Mais ça s'arrête là. Tu ne vas pas sortir le nombre π à la nième décimale en pleine soirée.

NOSTALGIQUE « qui éprouve de la tristesse due à l'éloignement de son pays natal, du regret pour le passé. ». Tu es une personne qui se perd dans les méandres du temps. Tu aimes te remémorer ce qui n'est plus. Tu t'enfermes dans ta bulle pendant plusieurs heures et tu revis des moments passés. Tu aimes poser ton regard de jeune homme adulte sur des évènements qui se sont passés lorsque tu avais 7 ans. Tu as une bonne mémoire, alors tu n'as aucun problème à te remémorer ces instants. Parfois ça te fait mal. Parfois ça te fait sourire. C'est surtout quand tu es seul dans ton appartement que tu te mets à devenir nostalgique. Oslo est une belle ville. Une belle ville trop grande pour toi. Tu préfères le calme relatif de Bergen. Tu te sens en paix avec toi-même là-bas. Et même si les souvenirs refont surfaces, ils ne sont plus que joie et rires d'enfants.

TÊTE EN L'AIR « se dit d'une personne rêveuse, distraite » Tu aimes passer du temps dans les méandres du passé. Mais tu aimes tout autant rêvasser sur de nombreuses choses sans queues ni têtes. Tes rêveries ne sont pas rationnelles. Elles ne sont pas fantaisistes pour autant. Tu réfléchis dans ta tête. Tu te coupes du reste du monde. Et ça peut causer des accidents. Tu es d'une nature distraite. Tu fais attentions aux personnes chères autour de toi. Mais tu ne te surveilles pas toi-même. Comme si tu ne regardais pas où tu marchais. Faisant jouer le hasard pour guider tes pas et savoir si oui ou non tu tomberas dans un précipice. Même adulte, tu as besoin d'une personne pour te surveiller, garder tes pieds sur terre. On te compare à un oiseau un peu étourdit qui, un jour, s'écrasera sur une vitre car il pensait que la fenêtre était ouverte. Alors tu as tes amis pour veiller à ce que ça ne t'arrives pas. Aksel et Katia sont également là, comme deux dieux tout puissants surveillant de haut ton existence et intervenant quand ta distraction fait des misères.

MALADROIT « qui manque d'adresse, d'aisance, d'habileté dans ses mouvements, ses gestes » Tu n'es pas très habile de tes mains. En réalité, tu as du mal à saisir les choses. Tu ne sens plus vraiment le bout de tes doigts, et ça t'handicape dans la vie de tous les jours. Tu laisses échapper vaisselle, verres, tasses, carafes, vases. Tu ne fais pas exprès. Tu es juste maladroit. Tu casses facilement les objets fragiles. En les laissant tomber à cause d'un mouvement brusque. Ou parce que tu n'as pas bien saisit la hanse de telle ou telle chose. Tu l'as compris très jeune, et tu as été exempté d'aider à mettre la table quand tu as brisé en mille morceaux un service datant des années 1960. Une antiquité qui valait une fortune. Grâce à cela tu es devenu un pro du recollage. Malgré tes doigts peu sensibles tu manipules les morceaux cassés avec dextérités et tu arrives à reconstruire l'objet d'origine. Cette dextérité presque miraculeuse, tu la retrouves quand tu te trouves avec tes chères plantes. Tu fais tellement attention à elles que tu n'as jamais laissé tomber une éprouvette, ou envoyé volé un bourgeon d'une fleur très rare.

MANQUE D'ESTIME DE SOI « qui a un mauvais jugement sur soi. » Tu es une personne étrange. Ta maladresse t'a value de nombreuses moqueries étant enfant. Alors tu n'as pas beaucoup d'estime de soi. Tu n'as pas confiance en tes propres capacités et tu as tendances à rabaisser ton travail. Modeste, tu n'aimes pas être mis sur le devant de la scène. Tu préfères œuvrer dans l'ombre pour le succès du projet sans qu'on ne cite une seule fois ton prénom. Tu ne te souviens pas avoir été fier du travail réalisé. Tu penses toujours que quelque chose cloche. Que tu t'es trompé quelque part et que ça va tout détruire. Ce manque d'estime de soi développe une légère timidité. Surtout devant des inconnus. Tu n'aimes pas qu'on loue tes mérites, mais quand quelqu'un t'aborde tu te demandes toujours pourquoi ? Tu ne te trouves pas spécialement beau, intelligent et tu ne penses pas avoir quelque chose de spécial. Tu rougis quand on te fait des compliments et bien souvent tu les réfutes dans ta tête en y opposant un de tes défauts. Cependant depuis quelques années tu commences à avoir de plus en plus confiance en toi, notamment grâce à l'aide de tes amis.

TRAVAILLEUR « se dit d'une personne qui aime exercer une activité » Tu es un bosseur acharné. Tu n'aimes pas le travail vite fait, bâclé ou incomplet. Tu vas au bout des choses lorsqu'on te le demande. Tu ne recules pas devant la tâche. Tu es prêt à de nombreux sacrifices pour rendre un rapport clair, précis, bien structuré. À ne pas dormir de la nuit s'il le faut. Ton travail passe avant les soirées beuveries. Ce n'est pas tout dans ta vie, bien évidemment. Mais il tient une grosse part. De plus, tu exerces un métier qui te plait énormément. Tu as toujours été fasciné par les plantes étant enfant, aller travailler chaque matin c'est comme se rendre au jardin d'Eden. Tes yeux s'émerveillent dès qu'ils voient une nouvelle espèce arrivée spécialement d'Amérique du Sud ou de Nouvelle-Zélande. C'est grâce à ton labeur acharné que tu as obtenu ton poste, ainsi que la direction de ta petite équipe. Tu manques de confiance en toi mais tu n'hésites pas à rappeler à tes collègues les échéances et les activités qu'ils doivent réaliser avant une date butoir.

GENTLEMAN « se dit d'un homme distingué, ayant un comportement irréprochable. » Ce qui fait craquer les filles, outre ton sourire timide, tes airs de chiot perdus, tes yeux bleus cerclés de noir, c'est ta galanterie. Car tu es un gentleman. Un vrai. Comme on en voit plus. Tu ressembles aux dandys anglais du XXème siècle. Ça fait rire tes amis et glousser les filles. Ça fait un peu vieux jeu de te voir tenir la porte quand c'est possible ou tirer la chaise d'une demoiselle avant qu'elle ne s'asseye. Tu es d'une politesse et d'un tact assez impressionnant, surtout lorsqu'on connait ta maladresse avec les objets fragiles. Mais tu sais manier l'art du langage, comme celui de plaire. Bien malgré toi pour le second. Car c'est ce comportement un peu désuet qui fait partie de ton charme. On a beau se moquer légèrement de tes manières, on aime tes petites attentions qui flattent l'égo des jeunes filles en fleur. Tu as un code d'honneur précis que tu essayes d'appliquer en toutes circonstances. Tu n'es pas rigide pour autant. Tu sais parfaitement t'adapter à l'ambiance d'une soirée et laisser quelque peu de côté ta galanterie.

TOLERANT « se dit d'une personne indulgente envers les autres. » Tu es une personne très ouverte aux autres. Tu ne juges pas sans connaître. Tu ne te fies pas aux apparences ou aux rumeurs à propos de telles ou telles personnes. Tu attends de te faire ta propre opinion. Tu n'aimes pas enfermer les personnes dans des cases bien définies. Pour toi, une personne est humaine avant d'être gay, africaine ou chrétienne. Tu ne réduis pas leur identité à une seule acceptation. De plus, tu sais faire preuve d'indulgence. Tu n'as pas la rancune tenace. Tu sais faire la part des choses, et pardonne quand on te donne une justification correcte. Tu n'es pas une bonne poire pour autant, qu'on peut trahir puis revenir en n'ayant aucun soucis. Tu sais devenir méchant, cruel et sans pitié. Mais seulement envers des personnes qui l'ont mérité. Il n'y a pas de violence ni de haine gratuite en toi. Il y a des personnes que tu n'aimes pas. Mais ce n'est pas pour ça que tu vas aller les insulter et leur cracher à la figure.

PROTECTEUR « qui défend. » Tu ne tiens pas rancune, sauf quand on s'attaque à ceux que tu aimes. Tu agis comme une véritable lionne envers les coupables. Tes proches sont des personnes sacrées à tes yeux. Spécialement Aksel, Katia et Moeris. Tu serais capable de tout pour les protéger, pour qu'il ne leur arrive rien. Tu souhaites les défendre bec et ongles contre ceux qui leur ont fait du mal. Tu n'as pas peur de te blesser si c'est pour cette raison. Tu as le comportement d'un papa poule veillant sur la prunelle de ses yeux. Tu n'as pas envie de les perdre. Tu agis en pur intérêt égoïste en réalité. Tu en as bien conscience et tu l'acceptes. Tu souhaites qu'ils soient tranquilles pour qu'ils puissent rester à tes côtés. Tu ne leur as jamais parlé de ce besoin quasi primaire, et tu t'en gardes bien. Après tout, chacun à ses propres démons à cacher.

CÂLIN « se dit d'une personne qui recherche les contact. Doux, affectueux. » Tu as 27 ans, mais tu es toujours aussi câlin que si tu en avais 8. Tu as toujours adoré qu'on te prenne dans les bras. Qu'on caresse tes cheveux, ou ton dos. Tu es une personne avide de contact tendres. Tu ne peux pas vivre sans. Et même si ça peut paraître étrange, tous tes proches y sont habitués et te donnent ta dose de câlins journalière. Tes amis ricanent lorsque tu te jettes sur eux pour les étreindre et les emmener dans un hug collectif. Tu es comme un chat qui aime se faire caresser et qui ronronne dès qu'on le gratouille entre les deux oreilles. C'est d'ailleurs à cause de ce comportement que tu as écopé du surnom Kattunge de la part de Katia.

REBELLE « qui refuse de se soumettre à l'autorité. » Tu as beau avoir une gueule d'ange, tu n'en es pas un. Loin de là. Tu ne te laisses pas faire. Quand quelque chose ne te plait pas, tu essayes de faire bouger les choses. Tu n'as jamais vraiment supporté l'autorité. Que ce soit au collège, au lycée, à la fac, au boulot. Tu as du mal à obéir aux ordres, aux règlements. Tu as même plutôt tendance à faire l'inverse de ce qu'on te demande. Tu t'es un peu assagit avec l'âge. On ne reste pas jeune et dissident toute sa vie. Mais tu as toujours en toi cette petite étincelle de révolte. Elle brille au fond de tes yeux et risque de mettre le feu aux poudres à la parole de trop. C'est dans une phase, rebelle pour la vie, que tu t'es fait tatoué deux triangles sur les avants-bras. Tu ne regrettes pas ton geste, mais parfois tu te demandes ce qui t'es passé dans la tête à ce moment-là.

ENTÊTE « se dit d'une personne obstinée, têtue. » Tu es intelligent certes, mais tu es également buté. Ça peut être une bonne comme une mauvaise chose. Car tu sais défendre ton point de vue sans rien lâcher et prouver par a+b que tu as raison. Cependant lorsque tu es dans le tord, tu as tendance à t'enfoncer au lieu de relativiser et de revenir sur ta position. Têtu comme une mule, tu as du mal de changer ta position. Ce n'est pas par égo ou orgueil, on dirait que tu en es dépourvu totalement par moment. C'est juste que tu n'acceptes pas une autre réponse si elle n'a pas une justification sans aucune failles. Et tu arrives toujours à en trouver. Même si elles sont minimes. Ou inexistantes. Tu es persuadé qu'elles existent et que donc la proposition est fausse. Cet entêtement n'a eu aucune conséquences graves, mais il faudrait peut-être que tu te modères un peu.

GOURMAND « qui est amateur, friand de quelque chose. » Tu as toujours été un ventre sur pattes, encore plus enfant. Tu adores les cookies de ta grand-mère. Mais tu aimes tellement plus de choses. Tu apprécies réellement un bon repas et il est inconcevable pour toi d'en rater un. Ce serait presque un sacrilège. Tu n'es pas un goinfre pour autant. Tu ne manges pas tout ce qui se trouve à portée de main comme un porc. Tu apprécies la finesse de certains plats, la saveur d'autres. Tu es un gourmand dans le sens où tu aimes déguster un bon plat, préparé avec savoir-faire et passion. Tu n'es pas non plus un glouton. Tu fais un peu attention à ta ligne. Même si les incartades sont nombreuses et se payent par des séances de jogging plus longues le matin.




Métier & Combat


Spécialité d'attaque/Style de combat:Tu n'es pas un combattant hors pair. Tu n'as jamais pris des cours de combat au corps à corps ou à l'arme blanche. Pourtant tu t'attires les embrouilles et là tu n'as plus le choix. Tu fonces dans le tas en priant pour t'en sortir. Tu te fais mal. Tu saignes. Mais souvent tu arrives à bout de tes attaquants. Quand ils ne sont pas trop nombreux. Dans certains cas la fuite est préférable. Tu es une tête brûlée mais tu sais être raisonnables dans certains cas. Pas toujours. Seulement parfois.
Métier: Tu as un métier. Ou plutôt deux. Tu as fait des études de botanique pendant 5 ans. Suite à ça tu es entré dans une société qui fabrique des médicaments à partir des plantes que tu fais pousser et que tu entretiens. Mais tu as également un Sorcier de la Terre. Enfin tu penses. Car il se passe des choses étranges quand tu perds le contrôle de tes émotions. Mais tu n'en es pas certain, ce n'est peut-être qu'un grand nombre de coïncidences.

Opinions

Position sur le conflit: Tu n'es pas un naïf, pourtant tu ne vois pas ce qui se passe. C'est simple, tes contacts avec les anges et les démons sont quasiment nuls. Tu ne connais leur existence que parce qu'ils font partie intégrante de la société dans laquelle tu es né. Tu n'as pas connu le monde « d'avant ». Tu connais seulement ce qu'on t'as appris au lycée et ce que tu as entendu aux informations. Tu ne te doutes pas des enjeux et des conflits qui se déroulent dans l'ombre. Pourtant tu devrais te sentir te concerné. Après tout. Tu es le fruit d'une hérésie. Hérésie qui a coûtée les ailes de quelques anges.
Raison de survivre: Tu n'as pas de raison de survivre à proprement dit. Tu vis. Parce que c'est comme ça. Tu n'es pas compliqué. Tu aimes ta vie, tes amis, ton boulot, ta famille, tes emmerdes. Tu ne survis pas. Tu vis. Tout simplement. Tu ne te poses même pas la question. Tu n'as pas dans l'idée de mourir prochainement et ton aveuglement sur ce qui se joue te permet de vivre une vie de simple humain.
Allégeance: Tu n'es du côté de personne. Même si ton cœur balance du côté des démons. Tu souhaites retrouver ton père déchu.

Histoire


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« Maybe one day we'll find the place where our dreams and reality collide »


La tige de nicotine s'approche de tes lèvres gercées par le froid. Elle les caresse comme de vieux amants. Qui se retrouvent après des jours de séparation. La complicité entre elles est palpable. Elles se connaissent. Depuis longtemps. Tu allumes ta cigarette et tu inspires une bouffée salvatrice. La fumée descend le long de ta gorge avant de ressortir doucement de tes lèvres pincées. Tu observes la vie figée autour de toi. Ces arbres dénudés de feuilles. Les oiseaux qui cherchent désespérément quelques graines. Tu tends ton doigt et tu attends. Une minute. Deux minutes. Tu as froid, tu frissonnes. Tu reprends un peu de nicotine, un rouge gorge vient se poser sur ce doigt glacé. Tu le regardes doucement, tu penches la tête sur le côté en même temps que lui. Ton doigt tremble, alors l'oiseau s'envole, indifférent. Et toi tu reprends ta contemplation silencieuse de ce parc. Tu es revenu depuis 3 jours à Bergen, la ville qui t'as vu grandir. Ta gorge se noue, ton estomac se tord. Tu as connu tellement de joies et de peines ici. C'est une partie de ta vie que tu visites aujourd'hui et tu te rends compte qu'elle t'as manquée. La vie à Oslo est très différente d'ici. Tu n'as plus le temps de rester assit sur un banc à ne rien faire. Tout est en mouvement, comme une fourmilière géante qui ne s'arrête jamais. Tu finis ta clope paisiblement, un sourire biscornu au coin des lèvres. Ton regard n'est plus fixé sur quelque chose de précis. Tu vogues dans tes souvenirs, ballotté à travers le temps comme dans une tempête. Tu n'es plus le maître du navire, les éléments ont pris le dessus et tu ressens une sorte de plénitude mal venue. Une douce mélancolie fait battre ton cœur et abaisse tes paupières. Un instant tu rêves que tu as huit ans et que tu joues à grimper dans les branches dénudés des arbres autour de toi.

La voix de ton parrain se fait entendre et tu sautes pour le rejoindre. Il te prend dans ses bras et tu niches ton visage dans son cou, heureux d'être là. Tu sors de ta rêverie quand tu vois une silhouette carrée s'approcher de toi. Tu la reconnaitrait entre milles. Tu écrases ta cigarette sur la semelle de ta chaussure et tu te lèves d'un mouvement fluide. Tu passes les doigts dans tes mèches sombres pour y déloger les flocons de neige. Tu enfonces tes mains au fond des poches de ton manteau et tu t'avances. Un grand sourire éclaire ton visage. Tu es heureux. Chaque être vivant dans ce parc peut l'affirmer sans en douter une seule seconde. Tu te retrouves dans cette étreinte que tu aimais tellement enfant. Tu te sens protégé de tout entre ces bras. Rien ne peut t'atteindre tant qu'il sera là pour toi. Aksel. Ton parrain. Ton père. Ton frère. Ton meilleur ami. Ton confident. Il tient un rôle tellement important dans ta vie que tu ne sais même pas comment le qualifier. Il est celui qui t'as tout appris. Il t'as élevé comme son propre fils alors que vous n'aviez aucun liens de sang. Il a été ton parrain pendant les 10 premières années de ta vie, puis il est devenu ton père. Ton soupire de bonheur tandis que tes narines s'emplissent de son parfum suave et musqué que tu as toujours aimé. Elle te fait penser à l'odeur de la terre après la pluie. Une senteur mâle, puissante, mais tellement rassurante. Comme une force tranquille. C'est ce qu'il est pour toi. Aksel est un roc inébranlable qui ne pourra jamais se briser ou s'écrouler à tes pieds. Tu te recules et tu observes ses traits virils, durs. Sa mâchoire carrée entourée d'une épaisse barbe blonde, ses sourcils sont fournis et surmontent ses yeux limpides comme l'eau. Sa crinière blonde coule sur ses épaules comme une toison d'or. Tu as devant toi un véritable viking, comme ceux dans les histoires de Katia.

    – « Hei min sønn, ça faisait longtemps ! Comment vas-tu ? Katia a tellement hâte de te revoir ! »


Il te lâche et passe une main forte autour de tes frêles épaules. Tu n'es pas maigre ou petit, c'est juste Aksel qui est démesurément grand et imposant. Comme une grosse peluche qu'on gagnait dans les fêtes foraines. Tu te laisses guider dans les rues vides de la ville de ton enfance. Tu as l'impression de faire tache dans ce décor immaculé. Toi et tes cheveux noirs que tu sens se mouver sur ta nuque et qui effleurent le coin de ta mâchoire. Ton long manteau tout aussi sombre caresse la neige à chacun de tes pas. Tes bottes fourrées s'enfoncent dans la poudreuse comme dans du beurre, sans aucune pitié, sans aucune hésitation. Tu replaces délicatement une mèche derrière ton oreille, tes doigts bagués se dépêchent de retrouver la chaleur de tes poches et tu prêtes une oreille distraite au babillage d'Aksel. Tu marches à ses côtés pendant une bonne demi-heure. Vous auriez pu prendre les tubes qui s'entrecroisent au-dessus de ta tête, mais tu préfères passer du temps en sa compagnie. Et puis son manoir est un peu éloigné du reste de l'agglomération. Un rictus orne tes lèvres lorsque le portail s'ouvre devant toi et ton père. Cette maison contient tellement de bons souvenirs que tu te sens submergé. Tu passes distraitement ta main sur le panneau d'identification qui clignote en vert quelques secondes avant de lancer une trille joyeuse. Comme un canari heureux de revoir son maître. Ton sourire s'élargit et tu t'avances vers la porte d'entrée devant laquelle t'attend Katia. Elle est magnifique. Son visage ridé t'as autant manqué que les bras forts d'Aksel. Elle se hausse sur la pointe ses pieds pour t'atteindre et poser un bécot sur ta joue avant de te donner un câlin. Tu respires avec bonheur son odeur un peu vieillie de Patchouli. Elle t'as racontée une fois que c'était le parfum que portais sa propre mère lorsqu'elle était enceinte. Elle se détache de toi et t'observes sous toutes les coutures, comme une lionne observe son enfant pour vérifier qu'il est en bonne santé. Tu fais de même de ton côté. Tes yeux se posent sur ses cheveux aussi blancs que la neige, puis sur ses yeux verts d'eau qui t'observent avec attention et amour. Ses pommettes se sont affaissée depuis la dernière fois. Même si la médecine est très performante, beaucoup plus qu'au début du 21ème siècle, elle a fêté ses 109 ans il y a deux mois. Elle vieillit inexorablement. Ton cœur se pince. Tes lèvres se serrent et ton sourire perds un peu de son éclat. Devant tes yeux tu la vois s'occupant de toi quand ton père était parti sur un chantier. Tu entends encore le son de son rire rauque et éraillé. Elle t'as raconté une fois qu'elle avait eu un accident en étant jeune et que ses cordes vocales avaient été abimés. Tes narines sentent une fantomatique odeurs de cookies un peu brûlés, juste comme tu les aimes. Tu lui prends les mains et lui offre un nouveau sourire. Sourire qu'elle te rend avec joie tandis qu'elle te fait entrer.

    – « Que tu as grandis min Kattunge. Je me souviens quand tu m'arrivais à la taille et que tu te cachais dans mes jupes dès que Aksel entrait dans la pièce. »


Tu grimaces d'agacement, même si au fond de toi tu n'es pas vraiment fâché. Tu fais une moue légèrement boudeuse et tu ouvres la bouche pour la première fois en plusieurs heures.

    – « J'ai 27 ans Katy, arrête de m'appeler chaton. Je suis un adulte mainten.. »


Tu n'as pas le temps de finir ta phrase qu'elle te pince les joues, faussement réprobatrice. Tu gesticules comme un ver de terre mais tu ne cherches pas vraiment à te dégager. Aksel regarde la scène, une épaule appuyée sur le cadre de la porte, un large sourire éclairant ses traits barbares.

    – « Tu seras toujours mon petit chaton aux grands yeux bleus Lullaby ! Et ne discute pas. Sinon tu peux dire adieu aux cookies que j'ai préparé spécialement pour toi ! »


Tu grognes, tu protestes mais tu fini par capituler. Un sourire vainqueur orne les lèvres de ta grand-mère par adoption et un sourire fait écho malgré toi sur tes lèvres. Pendant qu'elle se dirige vers la cuisine pour aller faire l'eau pour le thé, tu montes quatre à quatre l'escalier menant à l'étage. Tout semble plus vieux, usé mais étrangement tu trouves que rien n'a changé. C'est toujours ta maison. Ton chez toi ou tu pourras toujours revenir en cas de pépins. Tu arrives devant une porte dont la peinture s'est écaillée au fil du temps. Tes doigts caressent doucement le bois et entourent délicatement la poignée. Tu ouvres le portail de ton jardin secret. La chambre qui a été la tienne pendant 15 ans. Tu retiens ton souffle. Ou alors ton souffle s'est coupé. Tu ne sais plus. Tes yeux fixent la semi-pénombre que créent les stores métalliques. Tu t'avances en hésitant pour aller les relever. La lumière envahit la pièce et tu as l'impression de revenir des années en arrière. Quand tu as demandé à Aksel de monter à Oslo pour aller y faire des études de botaniques. Quand tu as dit à Katia qu'Oslo te plaisait et que tu voulais y vivre durablement. Tu fais rapidement le tour de ta chambre. Tes yeux se posent sur le vieil ordi en 3D qui plantait dès que tu ouvrais trop d'applications simultanément. Tu caresses du bout des doigts le bouton à côté de toi et d'un coup les murs s'illuminent. Tu observes les photos de toi et de tes amis du collège et du lycée. Des posters numériques de tes groupes préférés dont tu hurlais les paroles sans queues ni têtes. Quelques croquis de plantes rares. Tout ceci forme un tout hétérogène qui pourtant s'imbrique à la perfection. Tu sursautes en croisant un regard brun pétillant. Les cheveux blonds en bataille, un bras autour de ton cou. Vous riez aux éclats et tout en essayant de fixer la caméra. Les premiers boutons de ta chemise sont détachés, la cravate de ton ami pends misérablement. Vous êtes débraillés. Vous êtes sales. Vous êtes heureux. Une autre photo remplace celle-ci et tu sens tes joues rougir sans que tu ne puisses rien contrôler. C'est de nouveau une image avec Shawn. Seulement ses lèvres sont posées sur les tiennes et vous vous embrassez goulument. Des souvenirs emplissent ta tête. Toi. Lui. Ensemble. C'était ton meilleur ami. C'est devenu ton premier petit ami. Tu avais 15 ans, il en avait 16. Tu lui plaisais. Il te plaisait. Il a fait le premier pas. Tu as fait le second. Tu as adoré chacun de ses baisers, ceux dans la coure derrière le lycée, à l'abri des regards indiscrets, ou ceux devant le cinéma à la vue et au sus de tous. Tu n'as jamais été gêné par ta bisexualité. Il t'as fait découvrir qu'un homme n'aimait pas spécialement une femme. Les hommes avaient aussi un certain charme. Puis il est parti et il a brisé ton cœur. Tu lui avais offert ton corps, ton cœur et ton âme. Tu pensais que lui aussi. Pourtant quand on lui a proposé d'entrer dans une école sportive à l'autre bout du pays il n'a pas hésité et il t'a laissé. Tu as grandi et tu ne gardes qu'un bon souvenir de Shawn. Ses mots doux. Ses baisers. Ses caresses. Son souffle rapide après l'amour. Il a été ton premier et il garde toujours une petite place au fond de ton cœur. Tu entends Katia t'appeler, alors tu éteint le dispositif et tu sors de la pièce. Tu fermes délicatement la porte en bois et descend calmement jusqu'à la cuisine où ils t'attendent déjà tous les deux.

Tu entres silencieusement dans la pièce et tu leur offres un petit sourire contrit. Tu n'as pas vu le temps passé, perdu dans tes souvenirs. Ils t'attendent depuis vingt minutes, le café est froid. Aksel demande à la cafetière d'en refaire d'autres. Tu prends un verre, tu agites un sachet de lait en poudre puis verse son contenu avant de verser de l'eau chaude dedans. Rien ne vaut un verre de lait pour te remettre de tes émotions. Tu sirotes le liquide avec plaisir, tes yeux se ferment. Tu savoures cette onctuosité sur la langue, ce goût unique qui te rappelle toute ton enfance. Tu as toujours bu beaucoup de lait. Katia insistait pour que tu en prennes tous les jours. Pour renforcer les os qu'elle te disait. Quand tu étais petit, juste après être arrivé en Norvège tu t'es cassé plusieurs fois le bras ou la jambe. Pas que tu sois maladroit. Enfin un petit peu quand même. Mais tu n'es pas digne d'un éléphant dans un magasin de porcelaine ! Tu n'étais pas plus turbulent que ça, pourtant tes os cassaient facilement. Bien sûr tu n'as jamais dit à ta grand-mère la raison de cette facilité. Tu t'es rendu compte que tu pouvais porter des choses lourdes. Très lourdes. Et tu as pris peur quand un de tes camarades de classe t'as fait remarquer que ce n'était pas normal. Et tu as toujours voulu être normal. Alors tu faisais attention. Malgré ça on a dû plusieurs fois consulter le médecin par hologrammes interposés. Et tu buvais du lait. Au fil des ans, cette fragilité à peu à peu disparu et depuis tes 12 ans tu n'as plus rien eu de cassé. Mais tu as gardé cette habitude de boire du lait. Katia a essayé de trouver du lait provenant d'une véritable vache, mais ces mammifères sont rares et les produits provenant d'elles très chers. Alors elle s'est rabattue sur le lait en poudre. Et toi ça te vas très bien.

Tu t'assieds sur un tabouret et tu t'accoudes au bar, une assiette de cookies glisse devant toi et tes yeux brillent de convoitise. Un rire rauque et haché se fait entendre. Tu ne tournes même pas la tête. Tu l'as tellement entendu durant ces 15 ans passés ici qu'il fait presque partie du décor. Cette maison sans ce rire si atypique ne serait plus la même maison que pendant ton enfance. Une main passe dans tes cheveux, emmêlant tes mèches corbeaux de la pire manière qui soit. Tu essayes de les remettre discrètement en ordre, même si tu sais parfaitement que c'est une cause perdue d'avance. Un bras musclé passe autour de tes épaules et t'attire contre un torse tout aussi musclé et fort. Tu soupires et dépose précautionneusement ton verre sur une surface plane. Tu sembles exaspéré par cette attitude mais au fond elle t'as manquée. Cette promiscuité que tu n'as retrouvée qu'avec Moeris. Oslo est une ville froide, malgré toute son agitation. Les gens sont pressés, de mauvaises humeurs, insultants, ils n'ont pas le temps. Et ça t'énerves. Alors tu n'essayes même plus de leur parler. Tu as réussi à trouver quelques perles rares parmi cette foule et ça te suffit. Aksel te sort de tes pensées en pinçant une de tes joues. Tu grognes et tu te dégages brusquement. Tu as maintenant une belle marque rouge, comme si une jeune fille t'avais embrassé avant de filer et qu'elle avait laissé une trace de rouge à lèvres. Bien sûr ce scénario est bien meilleur que la réalité. Tu soupires et secoues la tête de désespoir avant de retourner à ton ancienne position. Tu te sens vraiment bien là.

    – « Alors quoi de neuf la marmotte ? Ça va toujours la vie ? Les amis, le boulot, les amours ? Tu es toujours avec Sheila non ? Ça va faire combien de temps ? »


Tu savais qu'un jour ou l'autre ton père allait en parler. Tu pinces les lèvres, fait la grimace. Le plis amère de ta bouche est un indice. Mais ils ne savent pas. Ils ne peuvent pas savoir. De la bile remonte le long de ton œsophage, tu aimerais aller vomir dans les toilettes. Tes entrailles se tordent. Ta poitrine se compresse, comme coincée entre deux plaques de pétales. Ta gorge se noue. Ton cœur te fait mal. Ça fait 1 mois déjà. C'est beaucoup. C'est trop peu. C'est pour ça que tu es revenu ici. Tu voulais les revoir. Tu voulais l'oublier. Essayer de soigner la plaie béante qui a fait sa place sur la gauche de ton torse. Tu avales difficilement l'acide qui stagne sur ta langue. Tu dois leur dire. Mais c'est difficile. La blessure est trop récente. Trop à vif. Tu ne pensais jamais pouvoir ressentir ça. Tu croyais avoir trouvé la femme de ta vie. Celle avec laquelle tu te marierais et tu aurais 2 enfants. Tu ne rêvais que d'une vie simple à ses côtés, dans un petit bonheur quotidien, mais qui aurait été parfait pour toi. Ça faisait 3 ans que vous étiez ensemble. C'est beaucoup. C'est trop peu. Tu aurais souhaité rester des années avec elle. Encore et toujours. La voir prendre des rides en même temps que toi. Tu l'avais rencontrée lors d'une soirée entre amis. Tu ne connaissais pas grand monde. Tu te sentais un peu perdu, alors que Moeris s'amusait avec des filles sur la piste de danse. Puis elle t'as abordée. Sheila. Jolie Sheila. Une poupée aux lourdes boucles blondes. Aux yeux bruns de biche qui brillaient de malice et d'intelligence. Ses joues délicatement rosées. Son teint de porcelaine. Sa taille gracile. Ses longues jambes qui te semblaient interminables. Tu es tombé amoureux au premier regard. Un crush. Un coup de foudre. Purement physique. Sexuel. Puis elle a ouvert la bouche et elle t'a envoûté. Avec sa voix charmeuse. Les sonorités cristallines sortant de ses lèvres purpurines te donnait envie de te damner pour elle. Tu as appris à la connaître. Tu as accepté un second rendez-vous. Les rôles étaient inversés. C'est l'homme qui invite la fille. C'est Sheila qui t'a invité. Vous avez bu un café non loin de ton appartement. Vous êtes allez au cinéma. À un concert. Voir des musées. Vous promenez main dans la main dans les petites ruelles d'Oslo. Puis tu lui as avoué ton amour. Après une sortie au restaurant. Elle t'as sourit malicieusement avant de t'embrasser. Tu es resté rêveur toute la soirée. Vous vous êtes mis en couple. Tu avais tout pour être heureux. Ce bonheur a duré trois ans. Il y a un mois tu t'étais décidé à la demander en mariage. Tu étais nerveux. Après tout, tu n'as jamais eu confiance en toi en privé. Tu te montres assurant en société. Mais tu doutes. Tu hésites. Tu as peur de trébucher. D'être laissé derrière. Alors tu as peur. Tu décides de lui faire un surprise. Et là tu la découvres avec ta meilleure amie. À moitié déshabillées. S'embrassant follement. Se caressant comme de vieilles amantes. Eirin lève les yeux et se fige. Elle t'as vu. Elle te fixe tout comme tu la fixes. Elle se mord la lèvre du bas d'embarras. Ta petite-amie continue comme si de rien n'était. Et tu sens les larmes te monter aux yeux. Tu te détournes. Tu lâches l'écrin de velours que tu voulais lui offrir ce soir. Il retombe dans un bruit sourd. Sheila sursaute. Elle tente de te retenir en criant ton nom. Mais tu dévales déjà les escaliers. Tu as mal. Tu as mal. Tu as mal. Tu cours. Tu ne sais pas où tu vas. Tout est flou. Finalement tu te retrouves à sangloter dans les bras de Moeris. Tu ne sais pas comment tu es arrivé là. Tu t'en fiches. Une main passe devant tes yeux, tu retournes à la réalité. Aksel te regarde avec inquiétude. Tu lui offres un pauvre sourire. Il te caresse la joue et recueille une larme au coin de tes yeux. Tu le fixes avec étonnement. Tu ne pensais pas avoir pleuré. Tu avales ta salives. Tu soupires. Tu inspires. Puis tu te décides à lui raconter l'histoire. Toute l'histoire. Tu le vois froncer les sourcils. Katia vous à rejoins. Elle pose une main sur sa bouche, scandalisée. Tu finis ton récit une demi-heure plus tard.

    – « Voilà vous savez tout. Sheila et moi c'est fini. Je reparle à Eirin depuis quelques jours, ce n'est pas à elle que j'en veux. Elle m'a expliquée que Sheila lui faisait du rentre-dedans depuis quelques semaines, voire mois. C'est une amie de longue date, je ne vais pas lui en tenir rancune longtemps. »


Tu rigoles légèrement en sentant les bras forts d'Aksel te propulser contre son torse tandis que les doigts fins de Katia passent entre tes mèches corbeaux. Elle marmonne qu'il faudrait couper ces cheveux de diable. Et ton rire s'intensifie. Tu te sens mieux maintenant que tu leur as tout dit. Tu te sens plus léger. La douleur est toujours là, bien évidemment. Mais un peu plus endolorie. Un peu moins vive. Pourtant, le câlin improvisé se termine plus vite que tu ne le souhaiterais. L'air grave sur le visage de ton père adoptif te serre les entrailles. Tu ne vas pas aimer ce que tu vas entendre. Tu le sens, mais tu n'as pas le choix. Tu fermes les yeux et tu soupires de découragement. Une sensation humide sur ton front te fait sursauter. Tu ouvres un œil. Tu remercies ta grand-mère en silence. Une nouvelle discussion difficile commence. Aksel prends la parole et tu redoutes ce qu'il va te dire.

    – « C'est la raison principale pourquoi nous t'avons demandé de revenir à Bergen. Ta mère souhaite reprendre contact avec toi. »


Tes yeux s'écarquillent. Tu perds le contrôle de tes muscles faciaux. Ta mâchoire pends misérablement. Tu ne peux pas y croire. Tu as l'air d'un imbécile. Mais on ne te fais pas de remarquer. Ta surprise est légitime. Tu te ressaisis. Tu fermes ta bouche. Tu fronces les sourcils. Tu ne comprends pas. Et tu détestes ça. Tu as toujours cru que ta mère était morte dans un accident et que ton parrain t'avait recueillit. Et maintenant, après 24 ans. Tu apprends qu'elle est toujours en vie. Quelque part dans ce monde. Tu n'es pas quelqu'un de colérique. Ni d'intolérant. Pourtant en ce moment une fureur sans nom te brûle les entrailles. Tu as peur de comprendre. Car si elle n'est pas morte, ça veut dire qu'elle t'a abandonné. Certes à Aksel. Une personne de confiance. Mais elle a quand même laissé son enfant de 3 ans sous la responsabilité d'un autre. Et elle n'a jamais cherché à le contacter pendant de très longues années. Tes dents grincent. Tes poings s'ouvrent et se ferment par spasme. L'incompréhension et la rage prédomines sur ton esprit. Tu n'es plus en état de raisonner rationnellement. Une question récurrente tourne en boucle dans ton cerveau. Brouillant tes sens. Au bout de plusieurs minutes de silence, tu te décides enfin de desserrer les mâchoires et à prononcer quelque chose.

    – « Pourquoi .. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ? Pourquoi m'a-t'elle abandonnée ? N'étais-je pas assez bien pour elle ? Avais-je une malformation quelconque ? Une maladie incurable ? Aksel ! Dis-moi ! Pourquoi ? »


Ton parrain passe une main dans ses longs cheveux, un air gêné collé au visage. Il pousse un soupire de résignation puis se décide à répondre à tes interrogations.

    – « Lisbeth était jeune lorsqu'elle t'as eue. Elle est sortie avec un homme du nom d'Ezkeel. Un très bel homme. Charmant. Intelligent. Elle est tombée amoureuse rapidement et tu étais déjà en route. C'était trop tôt. Pourtant elle n'a pas voulu avorter. Lorsque tu es né, il est parti du jour au lendemain. Elle en a été détruite. Pendant 3 ans elle a essayé de s'en sortir et de t'élever correctement. Mais tu lui rappelais toujours son amour perdu. Puis elle rencontra un autre homme. Je ne connais pas son nom. Pour tout te dire je ne l'ai jamais vu. Tu es devenu un obstacle à leur amour et à la concrétisation de son bonheur. Alors Lisbeth t'as donnée à moi, ton parrain. Je n'ai appris que plus tard qu'elle était enceinte lorsqu'elle a pris cette décision. J'ai été la voir l'année de tes 10 ans, pour lui demander si tu pouvais devenir officiellement mon fils. Ce jour-là, elle m'a donné sa bénédiction et elle m'a dit quelque chose. Un terrible secret à ton propos, que tu ne dois dire à personne en qui tu n'as pas une absolue confiance. Lullaby, tu es le fruit d'une hérésie. L'enfant d'une humaine et d'un ange. Tu es un Nephillim, Lul. Un être pourchassé par Dieu et ses légions. »






Soi réel

Quelle est ta couleur préférée?: Gagné!
Pseudonyme: Abyss'
Comment avez-vous connu ce forum: Grâce au coréen là. Le machin avec les cheveux zarbis là ! *BAM* Le magnifique Kim Jae Won.
Autre chose ?: AWESOME.






Dernière édition par N. Lullaby Hayerdàhl le Ven 1 Fév - 20:49, édité 39 fois

Kandra V. Haüsser
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MessageSujet: Re: Nalìn Lullaby Hayerdàhl – LIKE AN OCTOPUS Nalìn Lullaby Hayerdàhl – LIKE AN OCTOPUS I_icon_minitimeVen 18 Jan - 16:10

Bonjour et bienvenue à toi sur ce forum.

Si tu as besoin de quelconques conseils tu peux me MP, moi ou Jae Won.
N'oublie pas de lire le règlement et de compléter rapidement ta fiche. Si tu as un problème, une absence ou qui que ce soit d'autre, n'hésite pas à le signaler.




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MessageSujet: Re: Nalìn Lullaby Hayerdàhl – LIKE AN OCTOPUS Nalìn Lullaby Hayerdàhl – LIKE AN OCTOPUS I_icon_minitimeJeu 31 Jan - 18:19

    Voilà, je pense avoir terminé ma fiche de présentation
    En espérant qu'elle ne soit pas trop longue, ni trop indigeste.
    J'ai essayé de me corriger, mais il n'est pas exclu qu'il reste encore des fautes ! ;;





Dernière édition par N. Lullaby Hayerdàhl le Jeu 31 Jan - 19:50, édité 1 fois

Kandra V. Haüsser
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MessageSujet: Re: Nalìn Lullaby Hayerdàhl – LIKE AN OCTOPUS Nalìn Lullaby Hayerdàhl – LIKE AN OCTOPUS I_icon_minitimeJeu 31 Jan - 18:23

Mouarf. Je t'avoue qu'au départ en voyant ton début de fiche j'ai eu peur que tu fasses très long. Mais en fait ca va! -merciiiiiiii! /PATATRA/-
Je la noterais ce week end =)




Kandra V. Haüsser
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MessageSujet: Re: Nalìn Lullaby Hayerdàhl – LIKE AN OCTOPUS Nalìn Lullaby Hayerdàhl – LIKE AN OCTOPUS I_icon_minitimeMar 5 Fév - 18:45



PROCÉDURE DE VALIDATION, CATÉGORIE: "Nephilim"
Par: Kandra V. Haüsser
NOMBRE DE LIGNES: C'est bon. +50
ECRITURE : C'est original d'utiliser la deuxième personne pour une présentation. Mais attention à ne pas trop en abuser, ca peut devenir un peu lourd =/
    ♦Syntaxe: Comme dit plus haut, l'usage de la deuxième personne qui trop utiliser est un peu lassant. Fais aussi attention à ta ponctuation, l'usage des phrases courtes peut aussi entrainer ton écrit dans un truc lourd. Mais dans l'ensemble ça se lit vite. Donc on a pas cet effet très très lourd. +20
    ♦Grammaire: Haha. Ton point faible. Des fautes d'accord et de conjugaison principalement. Par exemple le "t/d" au lieu du "s" pour la deuxième personne. +15
    ♦Orthographe: C'est mieux \o/ +30

HISTOIRE : L'histoire est bien mené. On sent que c'est au "présent" mais on en apprend aussi beaucoup sur son passé. Tout ça en si "peu" de ligne. On comprend le principe du personnage. J'ai particulièrement aimé la chute de l'histoire *o* +60
CARACTÈRE : Ca me va. Tout est cohérent +20
OPINION : Cohérent aussi +05

COMBAT : OK
METIER : Botaniste/Sorcier de la Terre

GROBILL? : Non +05

TOTAL DES POINTS : Tu es donc un Nephilim, tu exerce la profession de botaniste sorcier de la Terre de Niveau 1, tu as obtenu un total de 205xp. Tes points de renommées s'élèvent à 0. Tu peux donc faire des quêtes de rang A.

Tu n'as rien fait de bien ou de mal qui mérite des points positifs ou négatifs









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Nalìn Lullaby Hayerdàhl – LIKE AN OCTOPUS

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